KPÉNAHI, LES VIRAGOS

KPÉNAHI, LES VIRAGOS

HUIT MARS YAM PUKRI !

 

 AU-DELÀ DU PAGNE...!

 

Au début du XXème siècle, des ouvrières et suffragettes en revendiquant leurs droits pour de meilleures conditions de vie, ont mis en branle un processus de reconnaissance d’une journée spéciale à dédier à la femme ; ce que, les Nations Unies, en 1977 ont finalement accepté d'officialiser, permettant ainsi et partout dans le monde, depuis lors, un branle-bas de manifestations à son honneur.

 

 Une vue des officiels lors des cérémonies du 8 mars 

 

Au BURKINA FASO, pour faire un bilan sur la situation des femmes et singulièrement celle burkinabè, cette 155ème journée de la femme a connu une toute autre célébration.

 

La thématique de l'« autonomisation de la femme rurale et lutte contre la pauvreté », décidée sur le plan international pour cet anniversaire, n’a pas connu une réelle applicabilité au « Pays des hommes intègres ».

 

En effet, le gouvernement burkinabè, au regard de la persistance de la mortalité maternelle malgré les efforts entrepris çà et là pour l'amoindrir, a préféré celle de la « mobilisation pour la réduction de la mortalité maternelle, rôle des hommes » pour interpeller la gente masculine à plus de responsabilités et d’implications dans l’éradication de ce fléau.

 

L’évènement a, tout compte fait, tenu toutes ces promesses en se déroulant sous de bons auspices avec une apothéose de belle facture: une pose de la première pierre d’une future maternité de 14 lits avec une possibilité d’extension à 20 lits, dans cette ville de Dédougou qui l’a abrité.

  

Un autre fait non moins important de cette journée est cette session de formation qu'a initiée et bien réussie, le Réseau National pour l’Accès des Femmes aux NTIC (RENAF-NTIC), en collaboration avec l’Association Yam Pukri. Il a, en effet, tenu à marquer l’évènement sous l’angle de la formation des femmes, à l'usage des outils du web. 

 

En fait, il s’est agi d’une formation au web 2.0 au profit d’une vingtaine de femmes, singulièrement dans son volet connaissance et appropriation de la création et gestion d’un blog !  


Assistance à Yam Pukri pour apprendre à bloguer

 

Les organisateurs de cette session de formation dont madame KONE/TAGO Haoua, coordinatrice du Centre d’Innovations et de Recherche pour le Développement de l’Education  par  la Communication et l’Alphabétisation (CIRDECA) et responsable du réseau TIC et genre de BURKINA-NTIC ont justifié la nécessité de cette formation par ce besoin ultime et utile d'aider la femme actuelle à s'accaparer les bienfaits des NTIC pour autrement mieux faire valoir et défendre ses droits.

 

Madame KONE/TAGO Haoua

 

En effet, “la femme étant une actrice principale pour le développement d’une société, elle doit, de ce fait, être en perpétuelle recherche de la connaissance. Et plus précisément celle-ci doit augmenter sa connaissance sur les NTIC.” a-t-elle souligné.

 

Parce qu'avec ce boom des NTIC, l'importance de la place de la femme dans la société, sa part essentielle dans l'édification d'une société de bien-être riche de valeurs et de bons espoirs, ne souffrent plus d'aucune autre forme d'analphabétisme ou de méconnaissances diverses.

 

Une participante assistée dans sa création de blog

 

Alors, comprendre, savoir, acquérir, accumuler, assimiler, capter, capturer, confisquer, s'emparer et même monopoliser les savoirs actuels, deviennent une obligation morale voire juridique pour elle, afin de modeler les règles de vie d'une société humaine digne de ce nom.

 

Pour ainsi dire, les NTIC sont de véritables moyens favorables à la réalisation de telles ambitions, par exemple, sous l'angle du simple fait même de bloguer, qui, pourtant, n'est qu'une infime partie de ses riches fonctionnalités!

 

Qu'est-ce au juste que bloguer, comment et pourquoi le faire, tel a été l'essentiel de l'esquisse sur la formation, qu'a eu l'honneur de présenter pour l'occasion, le président de l'Association Yam Pukri, Sylvestre OUEDRAOGO .

 

Sylvestre OUEDRAOGO de Yam Pukri

A la suite de ses explications, l'auditoire a bien pu cerner les grands enjeux de cette nouvelle forme gratuite de communication: en résumé, il dira que  le blog n'est rien d'autre qu'une autre manière d'entretenir un journal intime, à la seule différence qu'ici, le travail se fait sur le web et ,eu égard  à sa publicité, ses implications sociales, juridiques et économiques diverses peuvent avoir plus ou moins de répercursions diverses suivant les  actions et attentes de son auteur.

 

Et puisque tout le monde y a facilement accès, il a invité prncipalement les femmes à s'y intéresser plus, pour bien défendre leurs droits et sauvegarder leurs intérêts particuliers.

 

Vue d'ensemble des particpants formés à l'usage et la gestion d'un blog

 

 

 


   

 

 

 

 

 

 

 

 

 



21/03/2012
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